Compositeur français né en 1963. Il fait des études de piano et d’écriture au conservatoire d’Aix-en-Provence et de musicologie à l’université d’Aix-en-Provence. En 1989, il reçoit commande de sa première œuvre importante : Quatre-vingt-neuf pour chœur et orchestre (publié par la suite aux éditions Michel Liotta) qui sera chanté notamment au stade Vélodrome à Marseille et au Palais des Papes à Avignon. D’autres créations vont se succéder, elles seront éditées aux éditions Michel Liotta ce qui en élargira la diffusion à l’Europe Francophone.
Citons par exemple « Traits d’union », « Le Passage », « Entre duel et duo », « Eclipse » ou plus récemment « Chœurs sans Frontières » tous écrits pour chœur & orchestre et qui depuis leur parution, figurent régulièrement au programme de concerts. Notons que ce compositeur écrit lui-même les textes et les dialogues de ses comédies musicales. Une exception toutefois « Que dit Queneau ? » publié en 2003 qui est un recueil de 9 chansons sur des poèmes de Raymond Queneau. Il interprète lui-même ces 9 chansons dans un album sorti en 2003 chez EPM qui consacre un volume de sa collection Poètes & chansons à Raymond Queneau. Les autres artistes figurant sur cet album sont Juliette Gréco, Catherine sauvage, Zizi Jeanmaire, Bernard Ascal et les Frères Jacques. De cet album nous retiendrons la très belle « Fleur de coctèle », ou bien « Aller en ville un jour de pluie » et le très spécial « Cent mille milliards de poèmes » où Gilles Maugenest a relevé la gageure de mettre en musique les combinaisons quasi infinie qu’offrent le poème initial nous livrant par là même en une sorte de machine à chansons capable de générer plus de chansons différentes que n’en contient toute l’histoire de la musique. Parallèlement à ces compositions vocales, Gilles Maugenest s’oriente vers la musique de film. Après un passage par la publicité dès 1994 (domaine pour lequel il continue de travailler) il signe la bande originale de plusieurs courts métrages. Depuis 2006 certaines de ses compositions destinées à l’image sont éditées chez le label Cezame, de cette collaboration naissent plusieurs musiques utilisées dans des documentaires télé. En 2007 sort Alice (d’après Lewis Carroll) de J.L. Xynidis, un long métrage sans dialogue dont il signe la bande originale, soit 1 heure 30 de musique ininterrompue. Pour la musique de film, il développe une façon de composer différente que pour les oeuvres pour chœur et orchestre. La musique n’est pas (ou peu) écrite mais directement enregistrée par le compositeur sur des instruments classiques ou traditionnels de divers pays. Cela donne une couleur particulière à ses dernières créations plus axées sur les sonorités des instruments. Citons parmi ses albums de musique pour l’image « Etnik Shake » chez Ready Made Editions ou « Histoires Simples » (collectif) chez Frédéric Leibovitz Editeur (label Cézame).
Dansant & joyeux. Changement de tempo @ 0'39. Influence roumaine. [...]Dansant & joyeux. Changement de tempo @ 0'39. Influence roumaine. Orchestre à cordes.
On fait parti de ceux qui s'rassemblent pasAucun track sans blaseAjoute un accent grave, par ici ça sent l'gazLa basse s'embrase, chut, l'agent t'palpeReste discret, la loyauté ne s'marchande pasJ'la sens glacée en y passant l'brasIci y'a trop d'gens blasés, oui en s'lassant de boireRageant du passé j'vois des gars sans foiQui jalousent les tracés, qui parlent sans voir
J'ai vu des phrasés qui s'décalent, des rires, des rides, des vies qui partentPuis des jeunes gazés qui s'débattent, qu'esquivent devant des flics qui parlentLa weed c'est médical, ici l'chagrin est délicatJ'ai la rage contre personne, puisque chacun est critiquableY'a des clochards qui te pé-pom, qui s'font démonter pour 10 ballesDes cons, des bons, des condés sombres et j'ai pas les fonds pour ti-parEsquinté des wagons, des gares, dégâts d'mes bombes avec des graf'Écarter les matons mécra, toucher d'la gonz' avec mes garsChez nous les braves gens s'tapent, mettent les bails dans l'sacAucun marchand d'sable, ouai les vaillants l'saventFaut pas s'en vanter, les enfants baventLe rap tue la jeunesse car les temps sont gravesCombien en font un fond d'commerce en s'pensant bravesA cause de toi saches que des gosses meurent en s'tranchant l'brasLes tours s'encrassent et les gens s'en tapentLes passant passent ça n'les enchante pasMoi j'ai la gueule pour leur emploi, mais pas le cœur qui va avecIci on fume, on tise, on bois, les jeunes s'consument pour faire la fêteLes journalistes j'leur mets des doigts et j'leur souhaite qu'une perquis' les pèteLa politique, la coke, des boites, pendant qu'ils interdisent les pét'Ça fait longtemps qu'ils nous la mettent, ces cons dépensé par les GrecsLes médias flambent ouais quand c'est dead, l'argent dépensé par les dettesIls bougent les vents, marées et mers, ils ont menti, ok c'est netCar on est gouverné en clair, pour du factice par des fennecs
On fait parti de ceux qui s'rassemblent pasAucun track sans blaseAjoute un accent grave, par ici ça sent l'gazLa basse s'embrase, chut, l'agent t'palpeReste discret, la loyauté ne s'marchande pasJ'la sens glacée en y passant l'brasIci y'a trop d'gens blasés, oui en s'lassant de boireRageant du passé j'vois des gars sans foiQui jalousent les tracés, qui parlent sans voir
Dis leur qu'on patine dans la semoule, qu'on s'en bas les couilles des urnesQu'on galère à faire des sous, mais frère, les trois quart sont déçusLes gens marchent et baissent la tête, mais tu sais la vie m'enseigneCe mode de vie nous reflète qu'ici on oublie l'essentielL'état n'est pas facile, c'est pas l'asile c'est l'carnageEn cas j'insiste, c'est pas d'la zik' c'est du partageJ'rap pour les gens qu'ont pas d'cash, la veine est palpableMoi j'suis pas l'pape, c'est pour les coeurs sans pare-balleMalaise palpable et climat d'peur, c'est pour voir les barbares, les tar-baNous des revendicateursIl faudrait qu'on s'rassemble, qu'on s'prête et qu'on s'batteL'état rouspète, faut que tout pète et qu'on s'barre
Ouais le passant passeEsquinté des wagons, des gardes, dégâts d'mes bombes avec des graf'Écarter les matons mécra, toucher d'la gonz' avec mes garsMelan Omerta, ouais j'chante et j't'emmerdeEsquinté des wagons, des gardes, dégâts d'mes bombes avec des graf'Écarter les matons mécra, toucher d'la gonz' avec mes gars
On fait parti de ceux qui s'rassemblent pasAucun track sans blaseAjoute un accent grave, par ici ça sent l'gazLa basse s'embrase, chut, l'agent t'palpeReste discret, la loyauté ne s'marchande pasJ'la sens glacée en y passant l'brasIci y'a trop d'gens blasés, oui en s'lassant de boireRageant du passé j'vois des gars sans foiQui jalousent les tracés, qui parlent sans voir