Les années 20

Le disque 78 tours, la radio et le cinéma muet

C’est en 1912 que la Phonograph Sales Company, créée par Thomas Edison, lance avec succès le Diamond Disc, première machine parlante populaire, et en 1924 que les ingénieurs de Western Electric mettent au point les premiers enregistrements électriques qui remplaceront les enregistrements acoustiques des premiers phonographes.

Les progrès de l’enregistrement sur rouleaux et disques de cire, avant même l’invention du son optique, marquent une étape décisive pour la musique enregistrée. Dans le même temps, les progrès et le développement de la radio créent une importante demande pour des musiques reproduites sur disques 78 tours, le support standard de l’époque après la disparition du rouleau.  Si nous imaginons les problèmes auxquels devaient être confrontés les pionniers de la radio lors des retransmissions d’orchestres en direct, nous comprenons mieux qu’il était nettement plus pratique, et surtout moins coûteux, d’employer des disques.

Pour ce qui concerne l’évolution des techniques d’enregistrement, voir le très complet ouvrage de Greg Milner « Perfecting Sound Forever – Une Histoire de la musique enregistrée ». Le Castor Astral 2014.

La première « recorded music library » fut fondée au Royaume-Uni, en 1927, par Meyer de Wolfe qui, dès 1909, avait débuté une activité d’éditeurs de partitions pour le cinéma.

Cette société, restée propriété de la famille de Wolfe, est toujours présente sur le marché.

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